karilyn

Karine Guelpa Bonaro dite Karilyn… Graphiste diplômée de l’école supérieure d’arts appliqués de Genève – aujourd’hui Haute école d’art et de design – gribouille depuis son plus jeune âge. Basée quelques années à Chambéry, elle a participé à des expositions collectives (Cité des Arts, collectif « Parcours d’artistes », Baouf). Elle est actuellement installée à Lyon.

2024 : Depuis janvier,  des personnages sans visage – sans regard – commencent à peupler son univers… et la composition est esquissée. L’automatisme n’est pas mis de côté et c’est avec l’écriture que ses associations d’idées apparaissent sur la toile.

2021-2023 : Elle travaille à l’encre de Chine et à l’acrylique pour réaliser des dessins et peintures « automatiques » sur petits et grands formats. Il n’y a aucune esquisse préparatoire, elle laisse aller sa main sur le support et son œil décide quand la composition est terminée. C’est un travail plus ou moins conscient. Couleurs vives et noir composent sa palette. De façon obsessionnelle, elle entremêle visages et regards. Des mots ou phrases lui viennent en peignant et elle les intègre à ses peintures. Les jeux de regards et de mots interpellent le spectateur.
Ce travail se situe entre art graphique et peinture singulière.

À l’heure des réseaux sociaux, elle se questionne sur ce monde fait de voyeurisme, d’égocentrisme et parfois de haine.
« Je suis obsédée par le regard des autres, par mon propre regard sur moi-même. Nous pensons être reliés les uns aux autres mais nous sommes déconnectés les uns des autres, de nous-mêmes, nous jouons des rôles selon les circonstances, nos relations aux autres sont parfois factices. Nous fermons les yeux, nous ne regardons pas là où il faut et nous nous taisons (?). C’est un questionnement sans fin comme mon trait de pinceau qui s’arrête seulement quand mon œil a décidé. » Karilyn

Occasionnellement, les collages de rue font aussi partie de son expression picturale, selon l’humeur 🙂

Ponctuellement, elle peint « la femme » dans tout ce qu’elle a de doux, brutal, fou, fragile, fort et mystique. Elle s’approprie notamment des représentations féminines des Évangiles, de la mythologie, en particulier les femmes meurtrières.

Ses toiles sont signées Kika avant 2017. Aujourd’hui sa signature est Karilyn.

Bienvenue dans son univers…

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